Nourrir des chevaux avec du foin !!! ????

Un petit débat s'est lancé dans le groupe de discussion pieds-nus d'Anouk.
J'invite tout le monde à venir en débattre ici...

Ma position est simple et même un peu trop tranchée...
Mes chevaux mangent du foin à volonté quand l'herbe est trop rare dans leurs parcs. Ils sont en plein air intégral et peuvent donc toujours aller grignoter quelques feuilles et bouts d'écorce...
Je ne donne jamais de compléments alimentaires comme des céréales, à part en guise de friandise pour les chevaux qui bossent.

Ceci est un choix personnel. et j'ai envie de rajouter professionnel (cf. le débat de l'autre forum).
En effet, les chevaux (et les bovins) que j'élève sont des races tardives. Chevaux Camargue et Aurochs-rec. Dont les squelettes ont été habitués depuis des générations à pousser lentement, mais surement. J'estime que pour la solidité de leurs os (entre autre), il faut qu'ils prennent le temps de grandir.
Je pense que certaines races, et les camargues en font partie, sont capables d'utiliser et même d'optimiser des fourrages grossiers et même de la paille. Et que c'est un devoir de conservation de la race, de leur garder cette rusticité. Je suis outrée de voir des poulains de 2 ans qui sont déjà grands comme des adultes, sur qui l'on montera sans doute vers 2ans et demie et qui auront des problèmes de dos et d'articulations dès leurs 8 ans.

Voilà, je ne veux pas dire à tous les propriétaires de chevaux de ne donner que des fourrages grossiers à leurs animaux. Tous ne sont pas capables de les assimiler, et la plupart refuserait même de toucher ce avec quoi mes animaux se nourrissent. C'est juste pour pousser mon petit coup de gueule et dire que ce n'est nullement une pratique horrible et irresponsable, mais bien calculée et adaptée à mes animaux. Voili voilou.

Vous comprendrez que c'est un sujet qui me fache un peu, comme les vermifuges à tour de bras et le banissement des mors et du caveçon camarguais... Bref, tout ce qui est extrémiste et se veut exclusif. Alors avec tout le respect que j'ai pour tous les chevaux, tous les cavaliers, toutes les équitations et tous les élevages, je veux juste vous exposer mon point de vue, et non vous imposer ma vision...


Pour ceux qui n'ont pas accès au groupe de discussion (et qui du coup n'ont pas suivi les échanges) et qui le souhaite, je peux vous retranscrire une partie des messages.

ici on les nourris au foin, mais lors d'un changement de qualité de foin, ou celui-ci c'est averé fortement paillé, fagour nous a fait une desydratation (heida que dalle, elle a continuer a se baffrer), donc retour au foin de meilleur qualité, pour partie, puisque l'herbe est deja largement dispo (je viens de leur faire une pature de 5 000m²n z'ont du travail y'a 40cm dherbe a tondre, et j'ai encore 3 fois autant en reserve à "tondre", plus leur pature qu'on doit preparer (mais elle n'est pas en herbe encore, deja y'a plus le roncier c'est pas mal).

Pour nous aussi, une race tardive, les Islandais en l'occurence, et nouriture frugale, la mesaventure de Fagour est une bonne illustration de cette necessité de ne pas fragiliser nos chevaux inutilement en les nourissant trop bien.

loin de moi la polémique, mais voici ma position....
petit rappel toutefois... j'ai utilisé des chevaux pour du gros travail ( labour, débardage... ), et au quotidien.... mon " expérience de l'alimentation refléchie, je la tiens de là.... à l'époque, les tables de l'inra, des tableaux de valeurs énergetique, des analyses d'aliments, et un objectif, avoir des chevaux sains, sans graisse inutile, sans surpoids ou carence, mais une réalité de terrain, enfin des réalités.... personne n'a les mêmes besoins devant une même situation... et aussi, et parce que la réalité rejoint toujours la finance, comment nourrir bien, en dépensant peu !!!!
mes efforts étaient alors de rechercher ce qu'il y avait de bon, au niveau local, voir même dans ce qui était facile à produire sur place.... et cela rejoint mes opinions de maintenant ( comme quoi ... ) pour éviter tout gros probléme, et garder l'équilibre, il ne faut pas pertuber, et donc, ne pas utiliser une alimentation trop différente de ce que l'on rencontre à nos pieds ( ou sabots... ).
Autre constatation, les carences existent, et sont même omniprésente, impossible d'en palier une, sans déséquilibrer de l'autre côté.... alors... et bien je continue à observer, et n'en déplaise aux matheux de la bouffe équine, plus c'est simple plus c'est sain, et plus c'est sain, plus c'est équilibré... facile sur le papier.... du foin, de production local, de bonne qualité ( c'est à dire bien fait, sans poussiére, sans rejet, équilibrer au plus juste entre le ligneux et le nutritif ), une adaptation des rations à l'environement ( froid, humide, période de mue, de pousse, de travail, etc... ), peu de complément alimentaire en nutrition ( donc quelque fois en récompense mais rarement.... la main et la voix sont nos meilleurs amis ) une pierre à sel, et une pierre vitaminée en libre service, et de l'eau tout le temps.
Je donne deux fois par jour, matin et soir, je ne vermifuge pas ou trés trés trés peu, et j'équilibre comme mon bon sens ( si je peux prétendre en avoir ) me l'indique.
Nouveau combat.... gypsie..... comment l'aider sans la détruire, comment la nourrir avec ce dont je dispose sans oublier ses carences, et son équilibre psychique....
ben j'ai téléphoné aux cousins mustangs, chers aux nouveaux maîtres de l'équi-action naturelle.... et vous savez ce qu'ils m'ont dit.... " ben nous, on mange ce qu'on trouve, on est programmé pour assimiler des brindilles, pour ce passer de sel hymala- rien, de granules hyper concentrés en nutriments hyper balaise.... et on parcours des hectares pour ca... et pour parcourir à longueur de journée, face au chaud au froid au vent à la pluie, pour avoir de bô sabô, un beau pelage, un lait colostronutrico efficace, et pour le reste, et bien il faut avoir le ventre plein, de ce que la nature nous offre...."
ben merde, des athlétes qui sont déguisés en chevaux, et qui n'ont pas de nutritioniste à la maison.... fallait y penser !!!! sont fort ces américains !!!! soyons forts.... soyons naturel... bouffons du foin

juste un bemol, j'ai beau disposer de parc important, la varieté n'y est pas (encore) il faut donc faire en sorte de completer les carences que nous creons en les tenons enfermé de la sorte, mais hormis queslques vitamines et mineraux (sous la forme d'autres plantes) point de granulé ou autre. (ceci ne s'applique pas aux chevaux libres sur plusieurs dizaines d'hectares et diposant par de la d'une vegetation variée et equilibrée)

La diversité de ce que ingère mes chevaux me surprant moi-même régulièrement. Pourtant je commence à les avoir vu manger beaucoup de choses...

Comme ils ont effectivement de la surface et que celle-ci est assez diversifiée (prairie et boisements), ils mangent selon les saisons : diverses graminées et légumineuses, écorces d'arbres (en ayant des préférence pour certaines espèces), bourgeons, feuilles vertes, feuilles mortes au sol (même des limites pourries !), et même des brindilles et petites branches, fruits divers (pommes, glands, chataignes), les ronces : c'est excellent des bourgeons aux feuilles (les seules vertes - et non toxiques - en hiver) et même les tiges en dessous d'une certaine section.
Les orties aussi, l'herbe de la St jean (je me souviens plus du nom normal), le rumex, les chardons (surtout leurs fleurs) les pissenlit (même les fleurs), plein de plantes inféodées aux zones humides (roseaux, carex, joncs) etc, etc...

Je les observe souvent bouder le foin (comme en ce moment) pour aller chercher des pousses au sol, des feuilles, des brindilles. Et revenir au foin après.

L'INRA a longtemps fait des études d'appétence et de valeur alimentaire théorique. On connait leurs fameuses "tables". Mais celles-ci ne prennent pas en compte les plantes que l'on ne trouve pas dans les prairies cultivées. Par exemple, le roseau commun, phragmite, n'a aucune valeur alimentaire selon eux. Mais en camargue, il s'agit de la base de l'alimentation des animaux dans les marais. Et sa valeur ainsi que sa productivité végétale peut être comparée au maïs !
Mais l'INRA mène aussi d'autres études où l'"éducation alimentaire" des animaux par leur éleveur est prise en compte, ainsi que leur capacité à manger des aliments "grossiers". Et l'importance de ceux-ci.

Il en va de même pour les miennes qui mangent pratiquement de tout( enfin qui si sont mises), ça vas du prunelier, aux feuilles de ronces en passant par les écorces d'arbres (elles aiment biens le frène), j'avais tendance ( papa gateau oblige) à les nourrir un peu trop. Mais sur les conseils d'une personne, petite mais éclairée j'ai diminué les doses et il est vrai qu'elles se sont mises à trouver de la nourriture partout sur le parc.

Je suis d'accord nos chevaux sont fait pour manger de topt et surtout de tout qui se trouvent dans leur environement

Mon premier probleme c'est moi : j'ai toujours peur que mes chevaux manquent de quelque choses et que les carence ne soit visible que des années plus tard donc irreparable
mon deuxième soucis c'ets la fore que je propose a mes chevaux : 1h5 repartie en 4patures qui se ressemble beaucoup en vegetations non varier.... alors comemnt trouver se qu'ils leur faut dans cet environement clos ?


J'essaye de me soigner et donnant de la nourriture plus naturel : foins couper des orthies, orge, mais je suis toujours attiré pas un sac de floconné au moment des rando et sortie sportive et par les bloc de mineraux

pas facile
je pense que seule le temps m'aidera a etre moins indecise devant se choix, est ce que je serais totalement au foin avec peux d'apport exterieur ?

en tout cas les amis qui passent le wkd a la maison avec leur chevaux sont toujour étonné de me voir rien donner a mes chevaux voir 1l en prevision de la sortie
difficile de ne pas se sentir coupable en les ecoutant

Je ne suis pas choqué. Intenso n'a eu que du foin, et aussi des pommes & carottes bien sûr, pendant 1 an sur prescription du véto : aucun problème, il a même repris du poids. Par contre au programme pas d'entraînement intensif : juste les sorties d'un convalescent.

Et quand j'emmène mon vieux retraité en sortie, c'est pour lui une promenade "dégustative", et je suis toujours surpris par la diversité de ce qu'il peut manger!

Mes animaux ont aussi un bloc de sel complémenté en oligo compléments à disposition. Ils se régulent seuls et prennent ce dont ils ont besoin.

Je pense que plus on leur laisse une liberté de choix (dès leur plus jeune age), et plus judicieux seront leurs choix.

Céline, une fois encore ce n'est valable qu'a la condition de leur "offrir" ce chiox, soit en disposant de patures variées, soit par complement,les 2 pistes etant compatible AMHA

Voui, nous sommes d'accord.
Je suis consciente que des situations ne permettent pas d'offrir ces choix. Et puis, je pense aussi que certains chevaux, qui ont perdu leurs instincts naturels depuis des générations d'assistés, ne seraient pas capables de choisir ce qui est bon pour eux.

J'élève des chevaux rustiques, et je fais bien attention à laisser les mères éduquer leurs poulains. Les troupeaux s'organisent autour de noyaux familiaux : les parents, mais aussi les grands frères et soeurs, les cousins/ cousines éduquent les plus jeunes. Et c'est formidable à voir !
C'est grace à celà que mes chevaux font des choix "judicieux" dès leur plus jeune age.

Pour en revenir au débat initial ; je pense que les éleveurs de chevaux (surtout les rustiques) ont une mission de conservation, voire de développement, de ces "choix judicieux", et que l'on a souvent tendance à trop les assister. Les chevaux savent naturellement ce qui est bon pour eux, tant qu'on leur laisse la possibilité d'exprimer leur "nature de cheval".
Et quand on me dit que mes choix ne sont pas professionnels, la moutarde me monte au nez.

cela dit j'aurai tendance a avoir la même approche, les patures vont etre completé afin d'etre autosuffisantes, et les petits grandiront dehors avec leur mere (elevage totalement amateur) race rustique aussi

Il y a des amateurs aux pratiques plus professionnels que certains pros...

en même temps quand on le fait par passion sans consideration economique on fait parfois des choix plus eclairés

une remarque sur le choix de la nourriture par les chevaux
j'ai eu Edel a ses 7ans iil venait des pyrennées où d'apres les dir il aurais passé un peut de temps en estive

C'est lui ma reférence en matiere de chevaux puisque c'est mon premier cheval

quand j'ai eu les deux autres ils ne mangeaient que l'herbe
je me suis demandé lesquels etaient les plus normaux......
avec le temps ils se sont mis a manger la meme chose que le gros

de se fais je pense que les chevaux apprend par imitation, mais ilsont mis beaucoup de temps au debut alors que maintend quand je propose une chose nouvelle ils y touche pas, Edel mange et ils suivent dans la minute qui suit
il faut alors en plus de limitation une certaines confiance dans le cheval ! Instin de survie !
si mon gros mange une chose toxique les trois vont y passer

Sans doute que ton "gros" ne touchera pas à ce qui est toxique. Et c'est pour celà que les 2 autres l'imitent. Ils ont sans doute raison d'avoir cofiance...

Sinon, au pire, si il mange quelque chose de toxique, les 2 autres qui le surveillent s'en rendront compte et n'auront sans doute pas envie de toucher à ce qui l'a rendu malade...

Bon, je ne me suis pas lançée sur la liste pieds-nus (ça prend trop la tête !) que je lis tout de même régulièrement, car il y a des trucs interessants qui s'y disent qd même !

Ici j'ai tardé aussi, mais je me disais un peu 'à quoi bon enfoncer des portes ouvertes ?' J'ai des conditions d'élevage similaires à Céline... (à part la pente et la gadoue !) et mes positions (sur l'alimentation, pas sur la pente !) le sont aussi !! J'essaye de les avoir sur le plus de surface possible, ce que je mets très petit à très petit en place depuis mon installation à Ajoux et sur les années à venir !
Que des avantages : alimentation variée et variable selon les saisons pour les apports nécessaires; ingérée par petites quantités (lentement, sur la durée), déplacements réguliers (musculature, usure des sabots, etc...) et entretien de zones 'défavorisées' ! ... savoir que tout en ne faisant que manger dormir manger faire la sieste manger, ils sont utiles les dadas !! et ils sont en condition physique suffisante pour le travail que je leur demande (à part le souffle...?).

Donc, qd ils n'ont pas ce que des conditions optimales peuvent leur apporter : foin et si besoin de complément : orge germée. Foin et / ou paille d'ailleurs, même si habituellement, je n'ai pas de paille. A ce sujet, attention aux pailles qui ont été traitées... ça peut causer des soucis intestinaux à nos goulus. (paille bio no problem)
Ils ne l'ont pas à volonté par contre ! rations qui peuvent paraitre 'minimalistes' à certains (voire beaucoup !!) mais que j'ai appliquées suite à l'observation !

Là où j'étais avant (30 km d'ici...)et où y'avait de l'espace, il m'est arrivé de ne leur donner que qq bottes l'hiver, parce qu'il y avait de la neige et pour avoir le plaisir de les bichonner... ben y z'en voulaient même pas ! et vu leurs bides, j'ai compris pourquoi ! Je donnais le foin en été, qd j'avais besoin de les garder sous la main pour bosser... et encore, un peu , à la fin de l'été, même si je me demandais ce qu'ils pouvaient bien manger !! J'ai donc pas mal appris sur l'alimentation des chevaux qu'on ne trouve pas dans les bouquins (ou alors si, un bouquin, celui du Dr Ancelet, qui m'a conforté dans mes positions !)
et je me permets donc de suggerrer des régimes alimentaires à mes voisins de la vallée...

Ici, je suis malheureuse quand j'ai mes chevaux sur pas grand, surpaturé et au foin uniquement... mais je me console en me disant que je le savais à l'avance pour ces premières années, et que ça va aller de mieux en mieux...

Céline du buis a écrit:

Tous ne sont pas capables de les assimiler, et la plupart refuserait même de toucher ce avec quoi mes animaux se nourrissent.

Pareil ! mais je te rejoins encore sur "l'éducation"... illustrée par l'ex d'amélie ou de fuanfi ! L'ami qui a élevé ses chevaux -et Octobre-, (qui pourtant fait de l'extensif / foin) s'étonnait même de voir mes chevaux manger certains type d'herbe que les siens ne mangeaient pas ! alors le reste !

Maintenant vous comprenez pourquoi je ne prends pas souvent la plume sur le forum... je sais pas faire court !!! sorry, bravo aux courrageux lecteurs, à + !

Il est vrai que j'ai suivi les conseils de sabine, en matière d'alimentation. Au début j'avais tendance en leur en donner plus, mais chemin faisant et en diminuant les doses, j'ai constaté qu'elles commençaient à s'interésser à une autre alimentation, ronces, fraines,etc ce qu'elles ignoraient avant, et par la même font un excellent travail de débrousaillage ( moins que ceux de sabine par contre).
Pour récompense la visite de l'ancien propriétaires de mes filles qui les à touvées en forme et a constaté que par apport à chez lui, surtout anémie qui a une carrure assez imposante et qui avait tendance à être obèse, elles se portaient à merveille.
j'ai donc constaté que ces chéres petites bêtes arrivent aisaiment à subvenir à leurs besoins si toutefois on les y habitues petit à petit.
Depuis un mois une botte de foin normale dure 4 jours pour trois juments, a part futile, maman oblige, qui à un complément foin de crau une fois par jour.

On estime qu'il faut 2 ans pour "éduquer" un cheval à un nouvel environnement. Aussi bien au niveau des déplacements à effectuer qu'au niveau de l'alimentation.

Le problème de la nourriture au foin est encore ressorti sur le groupe de discussion pieds-nus. Maintenant, c'est la SPA qui casse les pieds à une fille du groupe de discussion pied nu "qui nourrit des chevaux au foin", et dnt les chevaux se roulent même dans la terre. Vous vous rendez-compte l'horreur !!!

ils devraient s'occuper des chevaux qui vivent dans leur chiotte 24h/24

vivent... dorment et mangent !

De mon coté : foin et paille matin et soir. Actuellement ils n'ont pas assez de leur pature pour se nourrir (un peu moins d'un hectare pour trois chevaux, divisé en plusieurs parcelles, actuellemeny, ils ont une parcelle plus un circuit autour du parc, où ils ont accès à des ronces, arbustes...) et ce n'est pas assez varié ( quoique le foin est de bonne qualité) alors je leur donne de temps en temps de l'orge germé (riche en oligo éléments), des draineurs ( orties seches, teinture mere d'ortie, et de l'equi protemine deux fois par an pendant 20 jours : c'est une synergie de plantes achetées à la tannerie clos rimbault Meuse)


Voilà!!! je n'utilise plus d'aliment industriel

J'hésite moi aussi à enfoncer la porte ouverte...
En Bretagne 2 troupeaux de chevaux (8 shet, 11 "grands", c'est à dire 4 fjords, 3 traits bretons, et du divers...). Pâture intégrale, biodiversité maximum (zones humides, voire TRÈS humide). Ils ont du foin en hiver et sont parqués sur de la terre nue en été. Ils sont souvent encore trop gras.
J'ai hésité à cesser les vermifuges chimiques car ils surpâturent l'été et il parait que c'est TRES TRES TRES mal... Et puis finalement je l'ai fait avec analyses de crottins et traitement aux HE, trop tôt pour crier victoire mais ça semble bien parti.
Ils sont pieds nus depuis 1 an (avec une saison de touriste et des randos) et là encore, même s'il est trop tôt pour crier victoire je suis contente. Seulement une attaque de pourriture cet hiver et la Bretagne est humide... (c'est pour ça qu'on l'appelle BZH...!!)
Suite au stage fait avec Eric Ancelet ce WE, je pense me fendre d'un complément en oligo éléments, au moins en cure. A priori les draineurs ne sont pas vraiment utiles vu leur mode de vie. Ils ont du sel en libre service depuis la semaine dernière (ils s'en sont passés pendant plus de 5 ans...)
Si je devais leur trouver un problème ce serait sur poids, gros ventre, mauvais caractère l'été quand je les mets au régime...
Chacun fait certes comme il veut, mais que certains ne viennent pas prétendre qu'ils aiment leur chevaux, ils aiment monter à cheval, sauter... mais ils n'aiment pas les chevaux !

de mon côté aussi tous mes animaux (équins, caprins, bovins, ovins) sont au champ toute l'année et au foin l'hiver!! pour les rustiques pas de souci j'ai juste ma selle française qui a besoin d'un peu de mélange céréalier du coin germé et aussi un peu mon retraité poney de 26 ans....
de mon côté cet hiver j'ai eu des souci avec tout le monde car mon foin était trop riche! pas assez de fibres! et oui avec la sécheresse du mois de mai l'année dernière l'herbe était très très riche!!!
alors cette année c'est décidé mon foin sera fait en juillet!!!!!

je n'utilise quasi plus de vermifuge chimique sauf cas curatif je vermifuge tout le monde à l'ail comme me l'a appris ma vétérinaire! un jour avant un jour pendant un jour après la nouvelle ou pleine lune tout les deux mois en cas de surpâturage ou 3 fois par an sinon!! perso c'est au ressenti!

mais honte à moi car mais animaux restent dehors jour et nuit été comme hiver!! sans abri...
ça fait jaser!!!
mais je m'arrange pour que leur champs d'hiver se retrouvent avec un bout boisés et si l'hiver est rude comme le mois de décembre 2010 alors j'installe une bâche.
ma selle française, et les deux "vieux" ont leur couette quand ils ont besoin aussi je ne suis quand même pas une propriétaire indigne!!

et mis à part les poux et dartres à cause de la surcharge du foin cette année tout le monde a très bien passé l'hiver mentalement et physiquement!!! c'est tellement mieux que quand ils restaient dans leur box la nuit!!!